|| #7 « L’Atlantique : une montagne pour un Suisse de la plaine ! » ||

La presse écrite s’arrache mon projet puisqu’après les quotidiens 24 heures et Le Temps , Le Courrier Lavaux - Oron - Jorat et La Région ont a leur tour publié un article sur ma pomme et ma coque de noix !

J’ai pu confier aux journalistes les difficultés à m’adapter à un sport qui ne ressemble en rien à celui que je pratiquais (le rugby). Sur le terrain, tout se jouait en 80 minutes et en équipe. L’effort était intense mais le format court et balisé.

Une régate de plusieurs jours échappe à toutes ces règles. En Mini 6.50, j’ai complètement perdu mes repères. En plus de « faire marcher » mon bateau, ce qui n’était déjà pas simple, je devais m’occuper d’une autre machine (mon corps), ce que je faisais encore moins bien !

Dormir (mal), manger (peu), boire (pas assez) étaient des épreuves dans l’épreuve. Et c’est encore plus dur quand on ne sait pas vraiment quand est-ce que ça va se terminer. Parfois, on passe plus de temps en mer que prévu. Mon mental en a pris un coup plus d’une fois !

J’ai énormément appris de ma première saison et je suis hyper motivé ! Mais j’ai conscience que ma marge de progression est encore énorme. Je suis un Suisse de la plaine ! Les skieurs-skippers comme Aurelien Ducroz - Crosscall Sailing Team qui a d’ailleurs « fait une Mini », sont bien plus à l’aise dans ce type d'exercice car la montagne et la mer ont finalement beaucoup de points communs.

Gérer la compétition tout en prenant soin de moi fait partie des objectifs à atteindre pour prendre le départ de la Mini Transat 2023 dans de bonnes conditions !

Classe MINI NV Charts / NV Verlag

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