Cyril Coulot,
rugbyman
reconverti
en quête de défi !
Vous vous rappelez de cette histoire de petite chaise longue ? Installez-vous y confortablement pour que l’on vous raconte quel enchaînement d’évènements plus ou moins heureux conduit Cyril à s’intéresser de (très) près à la Mini Transat.
Traverser l’Atlantique en solitaire sur un bateau de 6,50 mètres sans assistance ni communication avec la terre, n’a rien d’une décision anodine. Surtout que Cyril habite à 1'000 km de l’océan et que son expérience vélique, lorsqu’il se lance dans ce projet, se résume à… rien ! On peut difficilement faire moins!
Et pour cause, c’est dans le creux de la vague que Cyril plonge dans l’univers de la voile. Pendant 27 ans, c’est le rugby qui lui permet de se dépasser et de vibrer : en club d’abord, puis en équipe nationale suisse, jusqu’à participer à des compétions internationales à l’étranger. Mais tout s’arrête en 2017, après qu'une énième commotion cérébrale l’oblige à raccrocher les crampons pour de bon. Alors âgé de 32 ans, il a l’intime conviction qu’une nouvelle passion l’attend quelque part.
Un an plus tard, il participe un peu par hasard à un stage de voile à l’école des Glénans de Bonifacio. Un soir, au mouillage, Cyril savoure la beauté du paysage qui l’entoure : la température de l’air, celle de l’eau, les couleurs, la lumière... tout est parfait ! A ce tableau idyllique vient s’ajouter un plaisancier qui mouille son bateau à proximité, gonfle son aile de kite et part tirer des bords. Un sentiment incroyable de liberté et de plénitude l'envahit et le touche profondément : c’est décidé, il apprendra lui aussi à naviguer en solitaire !
De retour chez lui, en Suisse, Cyril regarde désormais le lac Léman d’un autre œil : il s’inscrit dans un club de voile et apprend à tourner autour des bouées au pied des montagnes, tout en rêvant d’eau salée, de large et de solitude. Encore par hasard, il entend parler de la Mini Transat.
S’il avait trouvé dans la voile une nouvelle passion, il lui manquait un défi ! Quelques stages en Bretagne enfoncent le clou de sa décision, celle d’acheter, un jour, un Mini 6.50 et de se lancer lui aussi à l’assaut de l’Atlantique en solitaire !

© Cécile Hoynant

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